2 Janvier 2020 Coaching
Le Service
Il n’est pas facile de traduire en mots ses pensées sans les trahir, ne serait-ce qu’un peu.
Je vais essayer quand même.
Je crois, non, mieux, je sais que nous sommes sur terre pour acquérir et développer notre conscience. C’est pour moi un point fondamental de l’existence sur terre.
Je sais que nous ne sommes pas seulement des corps qui développons une conscience biochimique appelée à disparaître en même temps que lui, mais que quelque chose subsiste après, et que c’est cela qui compte.
Voyez-vous, très jeune, je me demandais : « à quoi bon la vie si en finalité c’est pour mourir ? »
J’imaginais alors sortir de l’existence sur tous les plans, et je m’imaginais les souvenirs que je laisserai au monde s’effilocher et partir en fumée. Vacuité des vacuités, vivre, ressentir, éprouver, tout cela pour rien...
Puis la Providence m’a montré quelques années plus tard qu’en fait cette impression de vacuité existentielle n’est qu’illusion. Nous nous incarnons, mais nous buvons à la fontaine de Léthé et nous oublions ce pourquoi nous nous incarnons.
Je dois ouvrir ici une parenthèse. Il n’est pas question pour moi ici de prétendre que je détiens la vérité, ni même une vérité, juste d’exprimer ce que je tiens pour vrai personnellement.
Je tiens aussi à dire que cela ne m’empêche en aucune façon de respecter profondément ce que chacun de mes lecteurs tient lui-même pour tangible et avéré.
Nous nous incarnons donc dans ce monde en buvant à la fontaine de Léthé. Ce qui veut dire que nous naissons avec une mémoire remise à zéro, une mémoire où vont pouvoir s’imprimer tous les aspects de la vie présente. Ainsi, nous nous construisons en fonction du milieu dans lequel nous grandissons, et nous absorbons comme un papier buvard les idées, les représentations du monde, la morale, les croyances et illusions dans lesquelles nous baignons. Et ce, que ce soit à l’échelle familiale, sociétale, mondiale ou à l’échelle de notre espèce.
Ce que nous faisons de nos vies est aussi en relation directe avec notre conscience propre.
Déjà, sans conscience, impossible de considérer la notion de bien et de mal, de juste ou d’injuste.
Par ailleurs on peut s’apercevoir très vite, ou très lentement, que cette notion est parfaitement subjective.
Edgar Cayce disait que, dans les temps anté-diluviens, la notion qui comptait était le service envers soi ou le service envers autrui. Je trouve qu’il est plus aisé de classer les faits suivant ce critère.
Beaucoup de gens sont dans le service envers eux-mêmes, soit par ignorance, soit par croyance, moins souvent par choix conscient. Ils ont appris, ou croient savoir que ce qui sépare les gens est définitif, et que faire souffrir n’est pas souffrir, et donc ils peuvent impunément se servir, et ce au dépend même d’autrui.
Or pour moi, la séparation avec la communauté humaine est illusoire, et temporaire, ne durant que le temps de l’incarnation. Je me rapproche ainsi de la notion bouddhiste qui dit que le seul juste moyen d’être égoïste est encore d’être parfaitement altruiste.
Certains pourront me rétorquer qu’on peut se croire altruiste et ne pas l’être en réalité. A mon sens, cette assertion ne tient que si l’on considère que la Providence ne sait pas tenir compte des intentions de chacun.
Je tiens intimement pour acquis le contraire.
Cela vient assurément de mes lectures de jeunesse de T. Lobsang Rampa, qui disait qu’après notre trèpas, nous comparaissons devant le pire juge qui soit, c’est à dire nous-même !
Bref, tout ça pour dire que je me suis reconverti dans le coaching, l’hypnose et l’EFT en ayant en tête l’idée de rejoindre mes idéaux, d’apporter ma contribution à l’humanité et de devenir utile à mon prochain dans la notion même du Service.
Aloha Namasté !